XIX – Le Monde d’Après se fera-t-il sans festivals ?

Si la misère est moins pénible au soleil, la musique l’est-elle davantage ? Une question bien légitime aux vues des souffrances que doivent endurer les mélomanes avertis chaque été, véritable saison de tous les dangers pour les esgourdes sensibles. En premier lieu, ces agressions sonores nommées tubes de l’été, ce grand remplacement musico-linguistique où nos ondes hertziennes viennent se faire martyriser par des hordes de chansons reggae dancehall beuglées en espagnol pendant toute la période estivale. Si Woody Allen a envie d’envahir la Pologne quand il écoute du Wagner, quant à nous … Comme si cela ne suffisait pas, le top départ de la saison est lancée par la désormais institutionnelle fête de la musique. Ne vous méprenez pas, nous n’avons rien contre. L’idée de base était plutôt plaisante mais que de dérives depuis. Pourquoi continuer à faire jouer dix groupes en simultané dans la même ruelle étroite ? Qui pour arrêter ces mâles blancs en pleine midlife crisis reprenant inlassablement chaque année Dire Straits ou The Police ? Pour des raisons d’ordre public, cet événement, tout comme la chasse, devrait être réglementé. Si vous cherchez des volontaires… Et alors que la tenue des festivals musicaux devrait représenter une lueur d’espoir pour le musicologue amateur, une oasis où il pourrait s’abreuver de concerts de ses artistes favoris jusqu’à la déraison, voilà que cette industrie n’a jamais semblé aussi proche de l’effondrement.

Quelques statistiques pour débuter. Une infographie publiée il y a peu par infoconcert.com nous apprend, entre autres, qu’entre mi-avril et fin septembre, ce sont plus de 700 festivals qui s’organisent sur le sol français (dont 223 rien qu’au mois de juin). Une offre stratosphérique … qui, paradoxalement, ne se reflète guère dans les choix artistiques des programmations estivales : artistes surreprésentés, line-ups copiés-collés … Certains artistes squattent les programmations comme les moustiques les mollets des festivaliers. Izia, Angèle, Juliette Armanet, Shakaponk, Lomepal, Matmatah seront présents sur une vingtaine d’événements musicaux cet été et ont fait de ces rendez-vous estivaux des moments-clés de leurs tournées et ce, pour quelques uns, depuis des décennies. Les mecs de Mass Hysteria ont-ils loupé une seule saison depuis leur formation en 1993 ? On a parfois l’impression d’avoir passé plus de temps à leurs côtés qu’avec certains membres de notre famille. De cette uniformisation des progs’ découle ce sentiment diffus qu’il serait possible de revivre à l’identique un festival plusieurs fois dans le même été, que vous soyez en Corse, en Normandie ou en Auvergne. Un Jour de la Marmotte en version musicale où ne différeraient que les stands de gastronomie locale. Un sentiment de déjà-vu guère étonnant lorsque l’on sait que 35 % des artistes programmés cet été proviennent de la chanson française. Un vivier important mais néanmoins limité qui explique l’omniprésence de certains artistes. Les cachets démentiels demandés par les têtes d’affiches internationales (désormais introuvables sous la barre des 700 000 euros) obligent les organisateurs à puiser principalement dans le répertoire hexagonal. Quant aux autres styles ? Le rap (21%) et l’électro (17,5%) complètent le podium. Le rock termine, lui, bon dernier avec un malheureux 5 % … derrière le jazz (10%). Tout fout le camp, ma pauvre dame. Que retenir de tels chiffres ? La confirmation du règne des festivals dits génériques. Des programmations consensuelles, des têtes d’affiches pour appâter le chaland en toute sécurité, réduisant ainsi les risques d’échecs financiers. Cela pourrait rester bien innocent si cela n’impliquait pas une corollaire : la menace persistante sur les festivals de niche. Des événements faisant le pari de choix artistiques pointus et revendiqués, s’adressant à des minorités … et donc prompts à provoquer des infarctus à leurs financeurs : le peu de garanties économiques impactant malheureusement leur disparition progressive. Dernier exemple en date ? L’annulation (définitive?) cette année du Check-In Party Festival qui avait accompli deux miracles l’an dernier : réunir pour une deuxième édition une prog’ racée et élégante (Shame, Fontaines DC, Bracco, The Liminanas, Mansfield TYA, Slift, Working Men’s Club …) et convaincre 10 000 personnes de passer une partie de leur été dans la Creuse. Des programmations trop élitistes pour attirer les masses et compenser des coûts de plus en plus exorbitants.

Inflation, cachets démesurés des artistes, guerre en Ukraine, complot de Bruno Le Maire, (*), les raisons invoquées pour justifier l’augmentation du prix des pass sont variées. Il est en une toutefois qui s’avère aussi réelle que fatale : l’augmentation des frais de sécurité depuis bientôt une dizaine d’années. Les critères exigés pour assurer la bonne tenue des festivals depuis les attentats de 2015 ont été revus à la hausse, impliquant des frais plus que conséquents. Frais qui, depuis 2018 et une décision de Gérard Collomb, alors ministre de l’Intérieur, ont été renvoyés à la charge des organisateurs de concerts. Une décision inédite et culturicide pour de nombreux événements pour qui s’acquitter de telles factures revient plus ou moins à mettre la clé sous la porte. Au moment des faits, les Eurockéennes de Belfort ont révélé avoir dû régler la coquette somme de 254 000 euros en frais de sécurité contre 30 000 l’année précédente. Une somme qu’une telle institution festivalière, établie depuis une trentaine d’années, peut payer (avec, on imagine, quelques grimaces) mais qui équivaut à un arrêt de mort pour les petits festivals associatifs. Dans un contexte de politique sécuritaire, les organisateurs n’ont guère le choix que de se plier à ces règles. Quand on songe que dans les années 60, il suffisait de payer deux bières et trois lignes de speed aux Hells Angels pour qu’ils assurent le service d’ordre de votre festoch (certes avec des retours plus ou moins mitigés, demandez aux Stones…).

Résumons (attention, entre vulgarisation et raccourcis éhontés, la frontière est fine). Plus de frais d’organisation = une augmentation du prix des pass = des risques financiers à éviter = des têtes d’affiches consensuelles = la disparition progressive des programmations audacieuses. De nos jours, un festival n’est rien de moins qu’une entreprise, un business impliquant une quête de rentabilité. Souvenez-vous, dans le film-documentaire Woodstock, on peut entendre Michael Lang, le créateur du mythique rassemblement hippie (et homonyme du créateur de la Fête de la Musique, coïncidence?) s’exprimer sur le peu d’importance qu’il prête aux pertes financières qui s’annoncent, seuls comptant la beauté du geste et d’avoir permis à tant de jeunes de bédaver et forniquer live devant Jimi et Janis. Une rhétorique baba cool peu en vogue ces temps-ci et qui ne subsiste guère plus que dans l’univers rave party qui a su conserver cet esprit de gratuité et d’illégalité qui fait le sel de la chose. S’adapter aux goûts du public pour rameuter un maximum de monde, voilà la vérité du jour. On a vu plus d’un festival s’éloigner de son identité originelle pour capter l’ère du temps. Le pourcentage de rock aux Eurockéennes sur les dernières éditions ? Sans commentaire (et non, Indochine et Shaka Ponk ne comptent pas). Exit donc découvertes et expérimentations (reléguées en général à des horaires improbables sur des scènes qui le sont tout autant). Du post-krautrock ouzbek acoustique ? Non merci. Tout schuss vers l’uniformisation des concerts proposés. Et il se trouve même que désormais les concerts ne suffisent plus ! Ce qui compte, c’est l’EX-PÉ-RI-EN-CE. Un jargon ressassé dans nombres d’industries, pas seulement musicales. Voir une ribambelle de musiciens jouer leur art sur scène (pourtant la définition même d’un festival) n’est plus chose suffisante. L’expérience festivalière est le nouveau Graal à atteindre. Restaurants, attractions foraines, scénographies, spectacles de stand-up ou de cabarets ; l’offre est vaste ! Le festivalier doit se faire péter la musette d’activités ludiques et repartir la tête pleine de souvenirs, qu’il s’agisse de concerts ou non. De l’utopie musicale hippie des débuts à la disneylandisation progressive de l’industrie. Un néologisme que ne réfute pas Ben Barbaud, fondateur mythique du Hellfest. En effet, le festival des musiques extrêmes, nouvelle coqueluche des médias en mal de sujets estivaux, est critiqué par ses fans de la première heure pour le tournant « fête foraine du rocker » pris ces dernières années et ce, au détriment de la musique. Les reproches ? Une trop grande attention portée aux « à côtés » qui dénatureraient le projet initial et auraient ouvert les portes trop largement à un public venu assister à cette grande messe rock’n’roll comme on vient visiter un zoo. Grande roue, tyrolienne, décorations métalliques et métalleuses disproportionnées, ateliers yogas sur fond de métal ; autant de distractions qui ne ravissent pas le puriste. La programmation reste relativement épargnée par les critiques ; l’offre étant bien assez pléthorique pour convenir à chaque festivalier. On constate néanmoins qu’elle n’est plus le critère majeur pour s’offrir son pass (avoisinant pourtant les 330 euros) ; le festival affichant régulièrement complet avant même d’avoir dévoilé le moindre nom d’artistes. À noter également un glissement progressif des têtes d’affiches vers une collection de tous les grands groupes du hard rock des années 70 et 80 (KISS, Aerosmith, Mötley Crüe, Def Leppard …) ; des noms qui hument plus le rock de boomers que les musiques extrêmes. D’où la présence d’un public de plus en plus familial, quadra’, venu valider sa street cred’ hardos moyennant une bonne poignée de deniers. Les happy few qui auront lu notre chronique sur les Hard Rock Cafés feront le lien. Le Hellfest n’est bien évidemment pas le seul à céder aux sirènes disneylandesques mais le contraste est d’autant plus fort pour un festival de musiques extrêmes. Même le death metal n’est pas à l’abri de la gentrification et si certains métalleux satanistes aiment à sacrifier des volailles, ils démontrent qu’ils peuvent aussi être pris pour des pigeons. Toutes ces attractions et infrastructures coûtent et pèsent indirectement sur le porte-feuille du festivalier (déjà échaudé par le budget alcools / substances parfois homérique de certains gourmands). S’offrir trois jours de musique live se transforme donc progressivement en loisir bourgeois, impliquant des coûts exponentiels pour les festivaliers mais pas que.

En effet, Mère Nature (ou Gaïa pour les intimes à pieds nus) est aussi mise à l’amende lors de ces bamboches grandeur nature. Le sujet de l’impact environnemental et de l’engagement écologiste des artistes ayant déjà été traité dans une précédente chronique (décidément, quels thèmes n’ont pas été abordés par les Interrockations?), voyons aujourd’hui comment se positionnent les organisateurs de festivals sur ces questions cruciales. En effet, qui peut encore affirmer que ces rassemblements de plusieurs dizaines voire centaines de milliers de personnes restent totalement inoffensifs pour l’environnement ? Guère plus que les « experts » climat de CNEWS. L’industrie se heurte toutefois encore trop souvent à des discours fatalistes comme l’a démontré Ben Barbaud récemment. Interrogé sur les 300 000 litres de fioul nécessaires pour alimenter le Hellfest et les initiatives prises pour réduire ce chiffre, l’entrepreneur clissonnais s’est fendu d’une réponse laconique sur le peu d’alternatives existantes actuellement. Sans exiger une diatribe décroissante, quelques indices sur la volonté du festival de s’impliquer sur ces thématiques auraient été souhaitables. Il faut dire que le Hellfest illustre à merveille cette course au gigantisme dans laquelle se sont lancés certains festivals : l’acquisition d’un terrain de 37 hectares pour créer le deuxième plus grand parking de France (qui ne sera donc utilisé pleinement que quelques jours dans l’année) risque de retarder quelque peu leur obtention du label « éco-festival ». Un terme qui, il est vrai, peut être légitimement questionné. Simple oxymore ou relevant carrément de la schizophrénie ? Peut-on réellement viser le développement durable tout en programmant des artistes internationaux trimballant plusieurs camions d’équipement (et de drogues si vous êtes Fat White Family)? Hormis un festival ardéchois de cyclistes joueurs de guimbarde, qui pourrait se targuer d’une intégrité écolo totale ? Ce qui est sûr, c’est que de nombreux festivals ont décidé de prendre le problème à bras de corps et font aujourd’hui office d’exemples à suivre par les autres acteurs de l’industrie. On songe évidemment à We Love Green, pionnier et perpétuel innovateur, ayant popularisé des initiatives désormais reprises par de nombreux festivals pourtant peu militants (toilettes sèches, tri des déchets, collecte des mégots, restauration en circuits courts, verres réutilisables, arrêt du plastique à usage unique …) et s’évertuant à toujours pousser plus loin l’expérimentation écologique (énergie renouvelable créée sur le site du festival, 95% d’ampoules basse-consommation, don des invendus alimentaires, conférences animées par des scientifiques et philosophes et même urine récupérée pour produire de l’engrais). Suffisant pour compenser la principale source de pollution qu’est le transport (quasi 75 % du total) des artistes, des festivaliers et du matériel? Malgré les initiatives pour faire venir les spectateurs en transports en commun ou parfois même à vélo comme aux Eurockéennes, ce point reste le plus épineux. Un groupe comme U2, pourtant engagé sur la question environnementale, pollue, sur une tournée d’une quarantaine de dates, l’équivalent d’un aller-retour sur Mars. Dans ce cas précis, la solution apparaît évidente : le groupe irlandais pourrait profiter du voyage spatial et rester définitivement sur la planète rouge. Pour ce qui est du reste, si le festival éco-parfait n’existe pas encore, il nous faut saluer les efforts produits par ceux et celles qui tentent d’y parvenir et permettent à tout un chacun de perpétuer l’utopie festivalière aussi consciencieusement que possible.

Car, avec l’avènement prochain de la dictature verte tant de fois annoncé par les cassandres réac’ des internets, faut-il s’inquiéter de la disparition prochaine des festivals ? Vestiges d’un ancien monde d’abondance que les générations futures ne connaîtront pas et considéreront au mieux comme des radotages d’anciens, au pire comme des fables pour enfants. Serons-nous nombreux à pleurer leur extinction ? Bien évidemment. Merci pour les souvenirs. Même si … même si … en y réfléchissant de plus près … il existe bien quelques traditions festivalières pour lesquelles nous ne verserions pas une larme si elles venaient à s’éteindre dès maintenant. Des comportements qui nous irritent inexorablement, qui nous font envisager fugacement, chaque été entre deux concerts, le retour de la peine de mort. Car oui, les festivals sont rongés de l’intérieur, fruits grignotés par des vers increvables. Si l’Égypte a eu ses dix plaies, le monde de la musique a ses fléaux estivaux qu’il serait grand temps d’anéantir avant l’effondrement :

– la Dutch Disease : nom donné à ce phénomène venu des Pays-Bas consistant pour les spectateurs à assister à un concert sans se soucier des musiciens et à papoter façon spritz d’afterwork à la place. Les Arctic Monkeys en ont été récemment victimes lors d’un show à Amsterdam, interrompant à plusieurs reprises leurs morceaux pour exiger le silence. Le phénomène étant de plus en plus fréquent chez nous aussi, le débat est ouvert : est-ce irrespectueux de parler pendant que jouent des artistes ? Est-ce une circonstance atténuante s’il s’agit de recouvrir le son des derniers albums du groupe sus-cité ?

– les golden pits : reverra-t-on cette année cette hérésie venue des States et expérimentée par Rock en Seine l’an dernier ? Des barrières installées devant la scène pour créer un espace VIP réservé à une élite festivalière ayant raqué un supplément et forçant les gueux à s’agglutiner sur le peu d’espace qui leur est concédé. Où comment instaurer encore un peu plus de séparatisme bourgeois jusque dans les festivals musicaux. Ces spectateurs upper class disposeront-ils cette année de festivaliers porte-gobelet ou de chaises humaines ? À suivre.

– les foules qui entonnent Seven Nation Army : l’instinct grégaire version musicale, la masculinité toxique version masses avinées. Ceux-ci, on leur ferait beugler des chants en allemand sans sourciller pour peu qu’ils aient l’impression d’appartenir à une meute. Non, nous ne pardonnerons jamais à ces festivaliers qui l’ont repris tout juste cinq secondes après le final killinginthenamesque des Prophets of Rage. Ce soir là, la révolution en a pris un coup et nous pour plusieurs années de thérapie.

– les festivaliers en kigurumi : ainsi se nomment en japonais ces grenouillères infâmes en forme de licornes, lézards ou autres pokemons qui envahissent l’espace et que portent ces festivaliers nullement venus pour la musique mais seulement pour piteusement tenter de gratter l’attention sociale que le monde leur refuse le reste de l’année.

Quand est-ce que tout est parti en vrille ? Difficile à dater. Les anciens avaient pourtant tenté de nous prévenir. Partant du principe que tout a déjà été écrit sur le classic rock (et souvent en mieux), nous laisserons le mot de la fin à Philippe Paringaux, éminent rock critic français ayant roulé sa bosse dans une tripotée de festochs dans les sixties et seventies. Présents dans le savoureux recueil It’s Only Rock’N’Roll Et Autres Bricoles, son analyse des premiers grands festivals musicaux fait encore office de référence de nos jours et son constat de la récupération de ces événements par le Système nous offre une conclusion parfaite. Paru en 1970, l’extrait que nous vous proposons relève tout bonnement de la prophétie:

« Tout rate, décidément,et après l’espoir de Woodstock, voici venir le temps des requins pour lesquels une musique n’a de valeur que dans la mesure où elle remplit les caisses. Je ne veux pas dire que tout organisateur de festivals se doit, pour prouver sa pureté, de perdre quelques millions, je veux dire qu’il y a plusieurs manières d’envisager les choses et que quand on peut donner en même temps qu’on reçoit, cela n’en est que mieux. Et le risque, à pas si long terme, de festivals comme celui de Bath, est une récupération totale, évidente, d’un mouvement qui mérite mieux. Bientôt, on en a peur, ces grands rassemblements ne seront plus que des soupapes de sécurité, un bon moyen bien hypocrite de canaliser l’énergie d’une jeunesse qui ne songera même plus, l’habitude venant, à donner d’autres objectifs à cette énergie. Consciemment ou inconsciemment – nous en sommes encore, au stade inconscient, mais finalement, le résultat est exactement le même – les organisateurs qui refusent de donner une âme à leurs festivals font le jeu des conservateurs. Des pouvoirs. Pouvoirs qui vont bien se mettre un jour à faire leurs propres festivals pop, ça sera tellement plus simple … »

Allez, sur ce, je vous laisse. J’ai un sac à préparer pour le Pointu Festival !

* Au moment même où nous achevons la rédaction de cette chronique, nous apprenons la condamnation pour abus de confiance de Ben Barbaud. Le fondateur du Hellfest aurait allégrement tapé dans les caisses de l’événement (rien de moins que la coquette somme de 300 000 euros) pour s’octroyer des petits plaisirs (œuvres d’art et bouteilles de vin). Nous pouvons donc rajouter la corruption des organisateurs à la liste des raisons expliquant les difficultés financières de certains festivals. Une pratique malheureusement pas si rare que cela. Les métalleux tiennent leur Patrick Balkany.

Dans un monde sans festivals, il va bien falloir trouver du plaisir ailleurs. Un seule solution: la lecture des Interrockations. Alors allez donc bouquiner nos autres articles, parlez de nous dans votre taverne favorite, partagez nos élucubrations et likez notre page facebook. Merci d’avance.

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